Décrivez le rôle et la position des institutions internationales dans la libéralisation du commerce mondial ?
ITB Lyon 2014 2016 :: LES CONNAISSANCES ÉCONOMIQUES :: Question 59 : Décrivez le rôle et la position des institutions internationales dans la libéralisation du commerce mondial.
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Décrivez le rôle et la position des institutions internationales dans la libéralisation du commerce mondial ?
INTRODUCTION :
Un schéma de libre-échange se caractérise par une disparition totale des barrières aux échanges et veut dire un retrait complet de l'État de l’environnement économique, c'est-à-dire l'absence de toute implication politique publique, créatrice de distorsions et a posteriori, source de concurrence déloyale.
Sujet :
1) Le Fonds Monétaire International (FMI)et la Banque mondiale:
Le Fonds Monétaire International (FMI) et surtout la Banque mondiale, pourtant très favorables au libre-échange, infléchissent leur position depuis plusieurs années, reconnaissant que les pays les plus pauvresne bénéficient pas des avantages théoriques du libre-échange.
La libéralisation du commerce extérieur nécessite en effet des mesures d’accompagnement permettant unfonctionnement satisfaisant des mécanismes de marché, que les États ne peuvent pas toujours mettre enoeuvretel que stabilisation macroéconomique ; constitution d’un marché monétaire et financier efficace …
Par ailleurs, l’adoption du libre-échange provoque des coûts d’ajustement pouvant, dans de nombreuxpays, dépasser les gains attendus de la libéralisation de leur commerce extérieur :
(faillites ;exclusion d’une partie de la main-d’oeuvre ;creusement des inégalités de revenus…..)
Enfin, la nature de la spécialisation des pays influe sur les effets de leur insertion dans le commerce mondial.
2) L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) :
La politique de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) suscite les contestations et pourraitparadoxalement conduire à la recrudescence des politiques protectionnistes si elle n’évolue pas.Selon certains économistes en effet, sous l’impulsion de l’OMC, le maximum qu’un État puisse faire est deréduire sa protection douanière, indépendamment des préoccupations nationales.
Toute protection douanière faisant obstacle aux exportations doit être abrogée, traduisant une forme
« D’ultra mercantilisme » (les exportations sont systématiquement favorisées).
Dans le même temps, toute protection douanière faisant obstacle aux importations doit être supprimée aunom de l’intérêt des consommateurs et conformément aux thèses libre-échangistes traditionnelles : il s’agitalors d’une forme « d’ultra-libéralisme ».Cette convergence paradoxale entre « ultra-mercantilisme » et « ultra-libéralisme », négligeant la demandedes peuples et les intérêts nationaux divergents, alimente les critiques à l’adresse du libre-échange.
Conclusion :
Un monde sans frontières douanières et tarifaires absolu n’existe pas vraiment et les théoriciens du libre-échange n’y changeront malheureusement rien. Plusieurs de ces pratiques commerciales dites « libres » sont en effet cernées par des accords bilatéraux ou multilatéraux, soumises à différents contrôles et inspections, Un schéma de libre-échange se caractérise par une disparition totale des barrières et un retrait complet de l'État de l’environnement économique, c'est-à-dire l'absence de toute implication politique publique, créatrice de distorsions et a posteriori, source de concurrence déloyale.
Un schéma de libre-échange se caractérise par une disparition totale des barrières aux échanges et veut dire un retrait complet de l'État de l’environnement économique, c'est-à-dire l'absence de toute implication politique publique, créatrice de distorsions et a posteriori, source de concurrence déloyale.
Sujet :
1) Le Fonds Monétaire International (FMI)et la Banque mondiale:
Le Fonds Monétaire International (FMI) et surtout la Banque mondiale, pourtant très favorables au libre-échange, infléchissent leur position depuis plusieurs années, reconnaissant que les pays les plus pauvresne bénéficient pas des avantages théoriques du libre-échange.
La libéralisation du commerce extérieur nécessite en effet des mesures d’accompagnement permettant unfonctionnement satisfaisant des mécanismes de marché, que les États ne peuvent pas toujours mettre enoeuvretel que stabilisation macroéconomique ; constitution d’un marché monétaire et financier efficace …
Par ailleurs, l’adoption du libre-échange provoque des coûts d’ajustement pouvant, dans de nombreuxpays, dépasser les gains attendus de la libéralisation de leur commerce extérieur :
(faillites ;exclusion d’une partie de la main-d’oeuvre ;creusement des inégalités de revenus…..)
Enfin, la nature de la spécialisation des pays influe sur les effets de leur insertion dans le commerce mondial.
2) L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) :
La politique de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) suscite les contestations et pourraitparadoxalement conduire à la recrudescence des politiques protectionnistes si elle n’évolue pas.Selon certains économistes en effet, sous l’impulsion de l’OMC, le maximum qu’un État puisse faire est deréduire sa protection douanière, indépendamment des préoccupations nationales.
Toute protection douanière faisant obstacle aux exportations doit être abrogée, traduisant une forme
« D’ultra mercantilisme » (les exportations sont systématiquement favorisées).
Dans le même temps, toute protection douanière faisant obstacle aux importations doit être supprimée aunom de l’intérêt des consommateurs et conformément aux thèses libre-échangistes traditionnelles : il s’agitalors d’une forme « d’ultra-libéralisme ».Cette convergence paradoxale entre « ultra-mercantilisme » et « ultra-libéralisme », négligeant la demandedes peuples et les intérêts nationaux divergents, alimente les critiques à l’adresse du libre-échange.
Conclusion :
Un monde sans frontières douanières et tarifaires absolu n’existe pas vraiment et les théoriciens du libre-échange n’y changeront malheureusement rien. Plusieurs de ces pratiques commerciales dites « libres » sont en effet cernées par des accords bilatéraux ou multilatéraux, soumises à différents contrôles et inspections, Un schéma de libre-échange se caractérise par une disparition totale des barrières et un retrait complet de l'État de l’environnement économique, c'est-à-dire l'absence de toute implication politique publique, créatrice de distorsions et a posteriori, source de concurrence déloyale.
mechemache samir- Invité
Un grand merci
Salut les ITBistes,
Merci beaucoup pour ce grand partage. Je vous souhaites une totale réussites aux épreuves.
Salam
Merci beaucoup pour ce grand partage. Je vous souhaites une totale réussites aux épreuves.
Salam
de passage- Invité
complément 59
Hello
Il faudra ajouté l'évolution vers un monde économique multi polaire et la dynamique Asiatique qui lance son propre système bancaire mondial en réponse à l'hégémonie Américaine du "dollar roi" ... je publierai une mise à jour... good luck à tous
Il faudra ajouté l'évolution vers un monde économique multi polaire et la dynamique Asiatique qui lance son propre système bancaire mondial en réponse à l'hégémonie Américaine du "dollar roi" ... je publierai une mise à jour... good luck à tous
TOM ITB1 Paris- Invité
ITB Lyon 2014 2016 :: LES CONNAISSANCES ÉCONOMIQUES :: Question 59 : Décrivez le rôle et la position des institutions internationales dans la libéralisation du commerce mondial.
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