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QUELS SONT LES FACTEURS DE SUCCES D'UN PROGRAMME D'INVESTISSEMENT

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Message par BETTAS NISSRINE Lun 16 Mar - 11:17

Réaliser un investissement pour une entreprise c’est acquérir un bien durable pour l’utiliser pendant au moins un an dans le processus de production. C’est un acte qui est loin d’être anodin car il va bien souvent être déterminant dans l’avenir de l’entreprise.
Pour Perdurer, une entreprise doit faire face à de multiples obstacles concurrentiels, financiers et économiques et pour accroitre sa performance, elle doit investir ; mais comment garantir le succès d’un investissement ? Plusieurs critères rentrent en jeu.

I- LES CRITERES INTERNES A L’ENTREPRISE

1- Le choix de l’investissement

Avant toute chose, le dirigeant se doit de vérifier la pertinence de son investissement en considérant la situation interne de son entreprise.

a) La recherche de rentabilité :

Il s’agit de l'investissement de capacité ou d'expansion qui a pour but d'augmenter la capacité de production de l'entreprise en ajoutant par exemple des unités de production que ce soit d'un produit déjà existant, il s’opère alors d'une expansion quantitative, ou d'un nouveau produit - on parle alors d'expansion qualitative.
Dans ce cas, attention à ne pas négliger l’impact indirect de l’investissement car parfois une augmentation de la capacité de production pour accroître l’activité, peut se traduire en augmentation des stocks, des créances clients, donc en accroissement des besoins en fond de roulement.

b) La recherche de nouveau marché et de marché futur :

C’est l'investissement de modernisation ou de productivité qui a pour but d'accroître la productivité en introduisant des équipements modernes et perfectionnés. Prenons l’exemple du sous-traitant automobile qui va investir pour réaliser un prototype ou une première série.
Il faut s’interroger sur le devenir du projet, car si modèle ne rencontre pas le succès escompté, il peut être retiré ou modifié et l’investissement devenir sans objet.

c) Le renouvellement pour obsolescence :

Appeler investissement de remplacement ou de renouvellement qui a pour but de maintenir l'activité à son niveau actuel. C’est souvent un investissement forcé, comme par exemple la fourgonnette de l’artisan qui vient de rendre son dernier souffle.
Dans ce cas, il y a bien sur moins d’incertitudes.
Quelques soit l’objectif recherché in fine, la pertinence de l’investissement se mesurera par le retour sur investissement qui peut s'exprimer en taux ou en temps. C’est la mesure du ratio des sommes rapportées par l'investissement sur le montant investi.

2- Le choix du financement :

Le dirigeant d’entreprise ayant désormais fait le choix de son investissement, il doit choisir un mode de financement. Avant d'engager ses ressources propres, l'entreprise doit en effet examiner toutes les solutions possibles pour financer son besoin de financement : autofinancement, recours à l'emprunt, leasing, aides publiques (pour la R&D), augmentation de capital ou financement par prélèvement sur fonds propres. Ces sources de financement peuvent être combinées.





a) L'augmentation de capital « en numéraire »

Il s'agit d'augmenter les capitaux propres de l'entreprise en faisant souscrire de nouvelles parts (SARL) ou actions (SA). Il est demandé, via une opération d'augmentation de capital en numéraire, aux actionnaires de mettre la main à la poche pour financer les investissements et/ou à de nouveaux actionnaires d'entrer dans le capital de l'entreprise.
Cette méthode a l'avantage de renforcer la solvabilité de l'entreprise, laquelle de toute façon ne peut dépasser un certain montant de recours à l'emprunt sans perdre la confiance de ses banques et fournisseurs. Cela dit, cette opération est assez souvent mal vue par les actionnaires, car l'émission de nouvelles actions va « diluer » la valeur de leurs actions actuelles.
Cette méthode n'est donc utilisable que si les actionnaires acceptent de remettre de l'argent dans la société.

b) L’autofinancement

L'autofinancement est le financement des investissements par des moyens internes à l'entreprise. Cela présente l’avantage de l’immédiateté des fonds mais peut se révéler très dangereux sur les équilibres en ponctionnant tout ou partie des liquidités assurant le fond de roulement de l’entreprise.

c) Le recours à l'emprunt

Cela consiste à lever des capitaux sous forme de prêt auprès de tiers. La durée de l'emprunt doit être en accord avec la durée d'amortissement du bien acheté (en général l'emprunt est un peu plus court que celle-ci). L'emprunt peut être de 2 types : bancaire ou obligataire (réservé aux grandes entreprises). Le niveau endettement existant et les taux d’intérêt seront déterminants pour le recours à l’emprunt.
Quelques soit le mode de financement retenu, le chef d’entreprise doit garder à l’esprit que son investissement ne doit pas bouleverser les équilibres de son bilan. Faute de quoi, il peut être amené à utiliser excessivement les facilités de découvert mise en place par ses banquiers, et ceux-ci devant cette erreur de gestion retirer les concours apportés.

Investir c’est d’abord réfléchir, mais pour ce qui est du succès c’est aussi bénéficier d’une conjoncture favorable. En effet le dirigeant d’entreprise peut avoir tout prévu, il ne pourra malheureusement pas anticiper des aléas extérieurs totalement indépendants de son entreprise qui feront que son investissement pourra aussi l’amener à être en surcapacité.

II- LES CRITERES EXTERNES A L’ENTREPRISE

1- Les risques liés aux investissements :

Une fois l’investissement décidé et réalisé, les risques peuvent survenir et entraver le succès de celui-ci. Comme les risques conjoncturels, risques économiques, risques spécifiques du secteur ou les risques dans les choix stratégiques de la direction :

Les risques de conjoncture qui sont des aléas extérieurs comme dans le secteur automobile, ( en cas de non succès d’un nouveau modèle, l’investissement recherche et conception devient sans objet). Ou dans l’agro-alimentaire où la grippe aviaire a anéanti la rentabilité de nombreux investissements réalisés par les agriculteurs.

Les risques de mauvais choix de gestion du chef de l’entreprise. L’entreprise qui accroit l’intensité de capital sans améliorer l’EBE et sans bénéficier de l’effet de levier fait courir un risque grave d’exploitation de l’entreprise. Les mauvais choix pour l’investissement peuvent être :

Des choix d’investissement inadéquates : * trop élevé (surinvestissement) ce qui conduira l’entreprise à avoir des capacités de production excédentaire et des stocks trop important * trop faible (sous-investissement qui n’engendrera pas la hausse du Ca escompté.
Sous emplois des immobilisations, les machines dont le rendement est mal exploité ne dégageront pas de profits adéquats
La sous-estimation des capacités d’adaptation des salariés à l’utilisation de nouvelles machines, processus, logiciels, qui provoquera un retard dans le développement du CA et de a rentabilité attendue.

Investir et ne pas le faire sont toujours des paris sur l’avenir, il y a donc en permanence des possibilités malheureuses d’investissements inadéquats. Le succès des investissements dépendent de facteurs internes mais aussi externes et seuls les entreprises les plus compétitives, expérimentés ont un recul suffisant pour avoir toutes les clefs d’un bon investissement.

BETTAS NISSRINE

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Date d'inscription : 10/02/2015

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