Le PCA : un élément essentiel de gestion des risques

Introduction


- la « Banque » est une véritable « usine à risque ».
- Multitude de risque : opérationnel, crédit, marché, management, gouvernance …
- Pilier de nos économies les banques se doivent d’être solides = faire face aux risques.
- Comment prévenir les risques que rencontrent les banques ?
- Réglementation croissante



I) Les origines du PCA

- Définition : Selon le CRB 97 02 PCA « ensemble de mesures visant à assurer, selon divers scénarios de crises, y compris face à des chocs extrême, le maintien, le cas échéant de façon temporaire selon un mode dégradé, des prestations de services essentielles de l’entreprise puis la reprise planifiée des activités ».

- Objectif : maintenir une continuité de services essentiels de l’établissement suite à un sinistre majeur.
- Le PCA permet l’amélioration du processus de surveillance prudentielle et attire l’attention sur les différents risques inhérents à l’activité bancaire.
- Moyen de prévention des risques – notamment le risque opérationnel.

- Qu’est-ce qu’un risque opérationnel : pertes directes ou indirectes trouvant leur origine dans des dysfonctionnements du processus du système d’information, du non-respect de la réglementation bancaire (exemple BNP P), d’erreurs humaines ou d’événements ext
- D’ailleurs le règlement 97 02 trouve sa source à la suite d’un sinistre intervenu sur la place de Paris (Incendie du Crédit Lyonnais en 1996 – perte de milliers de données)
Une obligation pour les établissements de crédits :
- Obligatoire depuis 2004 (année de modification du CR B, suite aux événements du 11 Septembre 2001. Selon les 97 02 obligation d’avoir un PCA. Celui-ci doit être actualisé de manière régulière afin d’être efficace et cohérent.



II) Le PCA outil essentiel de gestion des risques

Les risques gérés par le PCA

- Risque bancaires : risque de liquidité, risque de marché (hausse des taux d’intérêts, risque de taux cf actualité avec le Suisse).
- Risque opérationnels : comme énoncé en première partie.
- Risque extérieurs : événement politiques (actualité Russie), catastrophe naturelles …
- Risque systémique : sinistre découlant d’un risque qui toucherait l’ensemble de l’activité bancaire et qui se répercuterait sur le secteur réel de l’économie (subprimes).

Le PCA va permettre de déterminer la résilience d’un établissement de crédit. Résilience : capacité à se remettre sur le bon chemin après un choc, un sinistre, la survenance d’un risque …



III) Traduction concrète du PCA au sein d’une Banque

Mise en place de contrôle interne et audit. Les « banques » ont des équipes spécialisées dans la mise en place de plan de secours. Un plan de secours de divise en différents plans :
- Plan de gestion et communication de crise
- Un plan de reprise d’activité (création de site de secours pour info, réseaux…)
- Un plan de continuité » d’activités (site de repli pour les collaborateurs critiques des activités prioritaires)
- Un plan de fonctionnement en secours
- Un plan de retour à une situation normale.
Faire le lien avec ce que vous pouvez rencontrer dans vos groupes. Connaissez-vous le PCA qui concerne votre unité ? Si votre agence brule que se passe-t-il ? Si votre siège brule que se passe-t-il ?




Conclusion

Dans la continuité des différents accords de Bâle, le PCA permet l’amélioration de la surveillance prudentielle et attire l’attention sur les différents types de risques auxquels s’expose un établissement de crédit.
N’est-il pas trop tard pour l’établissement lorsqu’on met en place le PCA ? (Lehman Brother…). Lorsque le sinistre est trop important même le meilleur PCA ne peut pas rétablir l’activité ….