Quels sont les facteur de succès pour un programme d'investissement ?
ITB Lyon 2014 2016 :: LA FINANCE D’ENTREPRISE :: Question 45 : Quels sont les facteurs de succès pour un programme d’investissement ?
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Quels sont les facteur de succès pour un programme d'investissement ?
Réaliser un investissement pour une entreprise c’est acquérir un bien durable pour l'intégrer dans le processus de production. C’est un acte qui est loin d’être anodin car il va bien souvent être déterminant dans l’avenir de l’entreprise. Ainsi, pour que cet investissement soit rentable pour l'entreprise, il est essentiel d’analyser dans un premier temps son choix et dans un second temps son mode de financement.
I Le choix de l’investissement :
Avant toute chose, le dirigeant doit définir une stratégie d'investissement pour une meilleurs rentabilité et ne pas mettre en danger sa structure. Voici les différentes approche en amont de l'investissement :
a) La recherche de rentabilité :
Il s’agit de l'investissement de capacité ou d'expansion qui a pour but d'augmenter la capacité de production de l'entreprise en ajoutant par exemple des unités de production que ce soit d'un produit déjà existant, il s’opère alors d'une expansion quantitative, ou d'un nouveau produit - on parle alors d'expansion qualitative.
Dans ce cas, attention à ne pas négliger l’impact indirect de l’investissement car parfois une augmentation de la capacité de production pour accroître l’activité, peut se traduire en augmentation des stocks, des créances clients, donc en accroissement des besoins en fond de roulement.
b) La recherche de nouveau marché et de marché futur :
C’est l'investissement de modernisation ou de productivité qui a pour but d'accroître la productivité en introduisant des équipements modernes et perfectionnés. Prenons l’exemple du sous-traitant automobile qui va investir pour réaliser un prototype ou une première série.
Il faut s’interroger sur le devenir du projet, car si modèle ne rencontre pas le succès escompté, il peut être retiré ou modifié et l’investissement devenir sans objet.
c) Le renouvellement pour obsolescence :
Appeler investissement de remplacement ou de renouvellement qui a pour but de maintenir l'activité à son niveau actuel. C’est souvent un investissement forcé, comme par exemple la fourgonnette de l’artisan qui vient de rendre son dernier souffle.
II Le choix du financement :
a) L'augmentation de capital « en numéraire »
Il s'agit d'augmenter les capitaux propres de l'entreprise en faisant souscrire de nouvelles parts (SARL) ou actions (SA). Il est demandé, via une opération d'augmentation de capital en numéraire, aux actionnaires de mettre la main à la poche pour financer les investissements et/ou à de nouveaux actionnaires d'entrer dans le capital de l'entreprise.
Cette méthode a l'avantage de renforcer la solvabilité de l'entreprise, laquelle de toute façon ne peut dépasser un certain montant de recours à l'emprunt sans perdre la confiance de ses banques et fournisseurs.
b) L’autofinancement
L'autofinancement est le financement des investissements par des moyens internes à l'entreprise. Cela présente l’avantage de l’immédiateté des fonds mais peut se révéler très dangereux sur les équilibres en ponctionnant tout ou partie des liquidités assurant le fond de roulement de l’entreprise.
c) Le recours à l'emprunt
Cela consiste à lever des capitaux sous forme de prêt auprès de tiers. La durée de l'emprunt doit être en accord avec la durée d'amortissement du bien acheté (en général l'emprunt est un peu plus court que celle-ci).
Investir c’est d’abord réfléchir et savoir s'entourer et écouter son comptable te banquier, mais pour ce qui est du succès c’est aussi bénéficier d’une conjoncture favorable. En effet le dirigeant d’entreprise peut avoir tout prévu, il ne pourra malheureusement pas anticiper des aléas extérieurs totalement indépendants de son entreprise qui feront que son investissement pourra aussi l’amener à être en surcapacité.
I Le choix de l’investissement :
Avant toute chose, le dirigeant doit définir une stratégie d'investissement pour une meilleurs rentabilité et ne pas mettre en danger sa structure. Voici les différentes approche en amont de l'investissement :
a) La recherche de rentabilité :
Il s’agit de l'investissement de capacité ou d'expansion qui a pour but d'augmenter la capacité de production de l'entreprise en ajoutant par exemple des unités de production que ce soit d'un produit déjà existant, il s’opère alors d'une expansion quantitative, ou d'un nouveau produit - on parle alors d'expansion qualitative.
Dans ce cas, attention à ne pas négliger l’impact indirect de l’investissement car parfois une augmentation de la capacité de production pour accroître l’activité, peut se traduire en augmentation des stocks, des créances clients, donc en accroissement des besoins en fond de roulement.
b) La recherche de nouveau marché et de marché futur :
C’est l'investissement de modernisation ou de productivité qui a pour but d'accroître la productivité en introduisant des équipements modernes et perfectionnés. Prenons l’exemple du sous-traitant automobile qui va investir pour réaliser un prototype ou une première série.
Il faut s’interroger sur le devenir du projet, car si modèle ne rencontre pas le succès escompté, il peut être retiré ou modifié et l’investissement devenir sans objet.
c) Le renouvellement pour obsolescence :
Appeler investissement de remplacement ou de renouvellement qui a pour but de maintenir l'activité à son niveau actuel. C’est souvent un investissement forcé, comme par exemple la fourgonnette de l’artisan qui vient de rendre son dernier souffle.
II Le choix du financement :
a) L'augmentation de capital « en numéraire »
Il s'agit d'augmenter les capitaux propres de l'entreprise en faisant souscrire de nouvelles parts (SARL) ou actions (SA). Il est demandé, via une opération d'augmentation de capital en numéraire, aux actionnaires de mettre la main à la poche pour financer les investissements et/ou à de nouveaux actionnaires d'entrer dans le capital de l'entreprise.
Cette méthode a l'avantage de renforcer la solvabilité de l'entreprise, laquelle de toute façon ne peut dépasser un certain montant de recours à l'emprunt sans perdre la confiance de ses banques et fournisseurs.
b) L’autofinancement
L'autofinancement est le financement des investissements par des moyens internes à l'entreprise. Cela présente l’avantage de l’immédiateté des fonds mais peut se révéler très dangereux sur les équilibres en ponctionnant tout ou partie des liquidités assurant le fond de roulement de l’entreprise.
c) Le recours à l'emprunt
Cela consiste à lever des capitaux sous forme de prêt auprès de tiers. La durée de l'emprunt doit être en accord avec la durée d'amortissement du bien acheté (en général l'emprunt est un peu plus court que celle-ci).
Investir c’est d’abord réfléchir et savoir s'entourer et écouter son comptable te banquier, mais pour ce qui est du succès c’est aussi bénéficier d’une conjoncture favorable. En effet le dirigeant d’entreprise peut avoir tout prévu, il ne pourra malheureusement pas anticiper des aléas extérieurs totalement indépendants de son entreprise qui feront que son investissement pourra aussi l’amener à être en surcapacité.
CHAUDORGE GREGORY- Invité
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