Quels sont les principaux déterminants de l'épargne et de la consommation ?

L'économie est définie comme la science du choix, du simple fait que nos besoins illimités font face à des ressources limitées. L' agent économique doit donc faire des choix et notamment celui de la consommation et/ou de l'épargne.
La consommation consiste en l'acquisition de biens et services utilisés pour la satisfaction direct du besoin elle est à l'origine des débouchés de l'entreprise, l'épargne est la fraction de revenu non consommer à l'origine du financement de l'investissement. Pour pouvoir répondre à cette question nous verrons dans un premier temps, en quoi la consommation et l'épargne ont un rôle dans l'équilibre offre/demande, et dans un deuxième temps comment sont elles définies en temps que variable au travers des 2 pensées économiques principales : keynésienne et classique.

1/ leur rôles dans l'équilibre Offre/Demande
- La consommation:
Elle est nécessaire aux débouchés des entreprises et les incite a investir, en effet dans cet équilibre,la Demande est égal à la consommation plus l'investissement, donc toute variation de la consommation entraîne une variation de la Demande.
- L'épargne :
Elle est indispensable au maintien de l'équilibre macro-économique car elle :
- permet le financement de l'investissement qui est une composante de la Demande,
- est à l'origine de l'accumulation du capital qui est une composante de l'Offre (Offre= T + K).
Par conséquent toute variation du niveau d'épargne a une implication direct sur cet équilibre.
La consommation et l'épargne sont donc deux variables de l'équilibre Offre/Demande, mais comment se définissent elles au travers des pensées, keynésienne et libérale classique.

2/ Les deux approches de la consommation et de l'épargne.
Du point de vu keynésien
Analyse de la fonction consommation :
- la fonction de consommation keynésienne: pour Keynes la consommation est une fonction croissante du revenu courant, sont augmentation entraîne un accroissement proportionnellement plus faible de la consommation (propension moyenne et marginale à consommer).
- effet d'imitation : les individus sont parfois tentés d'adopter une autre norme de consommation que celle du groupe auquel ils appartiennent en imitant celle des catégories sociales
supérieures, aux revenus souvent supérieurs
- effet de cliquet : une consommation atteinte est difficilement réduite du fait des habitudes et des engagements qui ont été pris
Analyse de la fonction épargne:
elle revient à une analyse proche de "l'épargne pour motif de précaution" = face à l'incertitude de sont revenu, l'agent constitue une épargne liquide qu'il pourra mobiliser rapidement. En cas de chômage élevé l'épargne ne doit pas être soutenue car elle se constitue au détriment de la consommation, donc de la production et de l'emploi.


Du point de vu classique (Friedman)
Analyse de la fonction consommation :
- théorie du revenus permanent : la consommation de l'agent ne dépend pas de sont seul revenus courant mais de sa richesse définie comme l'ensemble des ressources dont il peut disposer durant toute une vie.
- théorie du cycle de vie : l'agent désire une relative stabilité de sa consommation durant toute sa vie, il va donc jouer sur sont épargne pour lisse sa consommation.
Analyse de la fonction épargne :
Les libéraux sont généralement favorable au soutien de l'épargne car elle est pour eux la condition de l'investissement, dans une logique d'Offre motrice.

On peut donc dire que la consommation et l'épargne sont deux variables de la croissance économique, l'une est nécessaire aux débouchés des entreprises l'autre favorise l'investissement et l'accumulation de capital. Au travers des analyses faite par les pensées keynésienne et classique nous avons pu constater que ces variable sont des variable clés de l'économie, cependant du fait de leur intime relation,l'augmentation de l'une entraîne la diminution de l'autre, la vrai question et la question de leur répartition et orientation. On pourra constater d'ailleurs que les crises successives on fait changer les comportements des agent économique vis à vis de l’épargne.